mercredi 27 mai 2009

Ah si j'avais pu écrire ces paroles...

Pourquoi le saut à l'élastique ?
Pourquoi le Big Bang ?
Pourquoi une bouteille en plastique,
Pour se faire un bang ?
Pourquoi le lait qui bout déborde ?
Pourquoi c'est douloureux, les caries ?
Pourquoi les Allemands prennent le Concorde ?
Et surtout, pourquoi Sarkozy ?

Pourquoi Laurent Baffie ?
Pourquoi la popstar academy ?
Pourquoi les phares anti-brouillard ?
Pourquoi Jean-Pierre Gaillard ?
Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi la corrida ?
Pourquoi le moteur 16 soupapes ?
Pourquoi les fraises tagada ?
Pourquoi le sida ?
Et surtout, pourquoi le pape ?

Pourquoi l'électrocution ?
Pourquoi la ratatouille ?
Pourquoi pas l'inflation ?
Pourquoi ma voix se barre en couille ?
Pourquoi les seins en silicone ?
Pourquoi, " c'est quoi les couches senior " ?
Pourquoi l'opération pièces jaunes ?
Et surtout, pourquoi George Bush junior ?

Merci les Wriggles !

Maintenant mon pourquoi à moi : pourquoi ne pas continuer la chanson, à vous de jouer dans les cmmentaires.

samedi 23 mai 2009

Pourquoi l'hôpital nous a foutu dehors?

Troisième enfant. C'est plutôt cool, sympa, chouette. On pensait tout savoir, tout avoir vu et on se disait :"pas d'inquiétude, on gère!". Oui mais voilà l'hôpital, ou plus particulièrement le personnel qui nous a suivi en a décidé autrement. Voici le récit de nos folles aventures lors de la naissance du petit dernier.

Chapitre 1 : l'arrivée

Rien de plus classique pour le début de cette histoire. Contraction, perte des eaux (et non pas des os sinon quel bordel !) et arrivée à l'hôpital. Le même pour les 2 premiers donc cool, on est chez nous. On connait les couloirs, le personnel ou du moins une partie. On ne s'inquiète pas.
On installe ma bien aimée sur un lit directement dans une salle d'accouchement. Comme le bébé se présente par le siège, on doit faire attention mais sans plus. On demande si une césarienne est nécessaire vu que le bébé est un peu gros. Réponse : nous allons voir mais a priori non. Tout va bien, il est 1h30 du matin.

Chapitre 2 : l'attente que Bébé se décide à sortir ou que quelqu'un le fasse sortir

Il est 7h du mat. On est naze mais tout excité à l'idée de la naissance. Une nouvelle équipe arrive. On repose nos questions : césarienne, Bébé pas trop gros...Réponse : non tout va bien, le col se dilatte, Bébé doit maintenant un peu travailler pour descendre et entamer le travail.
9h, on demande si Bébé avance. On nous répond que oui mais pas suffisament. Mais rien d'inquiétant donc cool.

Chapitre 3 : nouvelle équipe et puis...paf !

11h, nouvelle équipe. Ouh là le bébé est gros et il n'est pas descendu. Hum le col se dilatte correctement. Hum.
11h45 : on a relu votre dossier et en fait, il est clair que votre Bébé est trop gros et donc ne peut pas sortir. On fait donc une césarienne. Ok?
Bah qu'est-ce qu'on peut répondre? ok donc.
Et l'horreur commence. En tant que Papa/Mari, je suis gentillement exclus du processus sans explication. Ma bien aimée me voit quitter la salle mais n'en sait pas plus. On la prépare et hop on l'emmène au bloc opératoire. Elle pose des questions, on ne lui répond pas. Pire les anesthésistes parlent de leur vacances ! La boucherie commence. Ma femme m'explique a posteriori qu'elle entend le bruit d'un aspirateur dans son ventre. Elle sent qu'on lui écarte puis plus rien.
De mon côté, j'attend. D'un seul coup, je vois mon bonhomme arriver dans ls bras d'une sage femme qui ne me dit rien. Je demande si c'est le mien, elle me répond : bah oui. Je l'accompagne sans lui poser de question dans la nurserie. Elle fait les soins en parlant avec sa collègue. Moi=de la merde, quantité négligeable de la nurserie. Je demande si je peux faire des photos. Réponse : bah oui. Ca me gonfle donc je ne pose plus de question et je fais ce que j'ai à faire. Elles veullent lui donner un complément alimentaire, je dis non car la maman veut allaiter, elle insiste, je réponds fermement NON. Elle se casse bon débarras.
J'apprend après le retour de ma femme que la sage femme a juste crié le poids et a juste coller 2 secondes mon bonhomme sur le joue de sa maman avant de l'enlever. A croire que la maman n'est rien qu'un morceau de viande qu'il faut recoudre après une césarienne !

Chapitre 4 : l'attente post opératoire

D'un seul coup je vois ma femme sortir du bloc. Elle est en pleurs car n'a pas vu son gamin. Je lui apporte rapidement et hop la voilà repartie en salle de repos. Je demande combien de temps on me répond 1h.
En attendant, on me fait sortir de la nurserie parce qu'un bébé vient de naître alors que sa maman avait la coqueluche. C'est bien on préserve mon bébé mais chose étrange lorsque je sort de la nurserie, je tombe nez à nez avec un peintre qui est en train de repeindre une salle juste à côté de la nurserie, et je croise la sage femme qui s'est occupée de mon Bébé qui part fumer sa clope au bout du couloir où je suis. Bien sûr, elle laisse la porte donnant vers l'extérieur grande ouverte. Donc mon Bébé est dans un environnement de peinture, cigarette, vent glacial. Top hygiène !
Je laisse passer car de toute façon je sais que je n'aurai pas de réponse. Je préfère demander quand est-ce que ma femme va revenir. On me répond comme si je le savais déjà : bah d'ici 2h. Comment 2h????? mais on m'avait dit 1h et ça fait déjà 1h! je n'y crois pas. Bref j'attends, j'attends...aucune nouvelle de ma femme. Va-t-elle bien? s'est-elle bien réveillée...? personne ne peut me le dire. Et je ne peux pas bouger car je suis avec mon fils dans le couloir.

Chapitre 5 : ma femme revient

Enfin, elle redescend et je peux la voir. Et elle peut voir son petit bonhomme. Elle m'apprend alors que ça fait 1h qu'elle est dans le couloir, qu'elle s'est fait engueuler parce qu'elle pleurait de ne pas voir son enfant. On lui aurait dit : "vous allez le voir votre enfant, c'est bon, vous n'avez pas subit une grave opération !" Si ça ce n'est pas de la psychologie !
Mais qu'importe, nous sommes enfin ensemble.

Chapitre 6 : notre départ

Lorsque nous arrivons dans la chambre avec notre petit loulou, on nous annonce que nous allons rester 5 ou 6 jours car ma femme a subit une césarienne et donc c'est un peu plus long comme séjour. Qu'importe pour nous puisque nous sommes heureux que tout soit ok, que notre loulou aille bien...La pédiatre vient, tout va bien, les mesures sont bonnes rien à signaler. Une césarienne? non il n'y a rien de particulier à faire ni à savoir.

Chapitre 7 : le retour à la maison

Après 4 jours. 11H. La gynéco passe et nous dit : "ce serait bien de rentrer chez vous non?" Bah euh oui biensûr mais... Bon bah ok vous sortez dans 1h !
Et puis plus rien. Heureusement que nous connaissions les pratiques...car personne n'est venu nous voir. Nous sommes donc allés voir la pédiatre, elle nous a super mal reçu, sans nous regarder. Elle nous ademandé de le peser, de le nétoyer, elle n'a même pas regarder notre enfant et nous a dit ok, sortez. Aucun contrôle avant la sortie.

Chapitre 8 : à la maison

Ma femme a eu du mal à allaiter. Elle pensait qu'elle s'y prenait mal. Les deux sage femmes lui ont dit qu'elle s'y prenait mal! merci d'aider le moral d'une jeune maman! puis vient une troisieme sage femme que l'on connaissait. Elle nous apprend qu'après une césarienne, la montée de lait ne se fait pas aussi rapidement et donc c'est poru ça qu'il y a des creuvasses...SUPER ! on aurait pas pu nous le dire avant. Bref, on arrête le sein et hop passage au biberon.

Bref, du grand n'importe quoi. Merci l'hôpital pour l'accueil, la psychologie, les conseils...oui, c'est notre troisième enfant mais c'est la première césarienne et puis chaque grossesse est différente!

Je suis furieux et ça me gonfle de voir que les soins de santé se déteriorent de plus en plus dans notre pays.

Alors un pourquoi ! Pourquoi notre politique santé se détériore alors que c'est un des principal atout de notre pays? Moins de moyens, on brise les vocations avec des salaires de misères pour certains coprs de métiers (infirmières...). Moins d'équipements car plus d'argent...Bref, je trouve cela dommage et pour ma part, je suis assez triste d'avoir vécu ce genre d'expérience et je ne le souhaite à personne.